Jdi na obsah Jdi na menu
 


WW4

 

Le 11 avril 2002

 

Alors que le président démocratiquement élu Hugo Chavez tente de libérer le Vénézuela du joug de Washington et de redistribuer la manne pétrolière à l'ensemble de sa population, l'opposition des nantis fomente un coup d'Etat après trois jours de grève générale.
Le palais présidentiel est investi, le président arrêté. Mais dès le lendemain les citoyens se mobilisent et reprennent la rue malgré la présence policière. Ils commencent alors le siège du palais scandant le nom de Chavez. La garde présidentielle, loyaliste, finira par reprendre le palais. C'est finalement toute l'armée qui se révoltera contre les généraux félons et le complexe médiatico-pétrolier et rétablira l'ordre constitutionnel.

Obrazek


Le 14 avril 2002

Hugo Chavez, libéré par la volonté des citoyens, reprend ses fonctions. Voila comment les citoyens écrivent l'histoire. Voila comment naissent les héros de la résistance.

 

The Revolution will be not televised - Coup d'Etat contre Hugo Chavez

 


http://video.google.fr/videoplay?docid=7658830544320971019&ei=


La lutte des citoyens du Vénézuela, excédés par les bains de sang, avait commencé quelques années auparavant.


27 février 1989.

Révolte populaire (le « Caracazo ») violemment réprimée : trois mille morts.

 


Venezuela_bolivariana par gourgandin

 

http://miiraslimake.over-blog.com/article-20830471-6.html#anchorComment

 

4 février 1992. Le lieutenant-colonel Chávez tente un coup d’Etat. Il est condamné à trente ans de prison.

6 décembre 1998. M. Chávez gagne la présidentielle au premier tour, avec 56 % des voix.

http://www.monde-diplomatique.fr/mav/90/A/14295

 

A la même époque au Mexique pour la première fois depuis près de soixante-dix ans, le Parti révolutionnaire institutionnel (PRI) a perdu la majorité absolue à la Chambre des députés...

 ...Au Chiapas, l’Armée zapatiste de libération nationale (EZLN) s’est retirée sous les frondaisons de la forêt Lacandona, son sanctuaire.

http://www.monde-diplomatique.fr

 

Août 1997

 

"Dans le nouvel ordre mondial, il n’y a ni démocratie, ni liberté, ni égalité, ni fraternité.

La scène planétaire est transformée en nouveau champ de bataille où règne le chaos. "
 

 

Par le sous-commandant Marcos


 

« POURQUOI NOUS COMBATTONS »

 

 

La quatrième guerre mondiale a commencé

- Extraits -

Comme tous les conflits, celui-ci contraint les Etats nationaux à redéfinir leur identité. L’ordre mondial est revenu aux vieilles époques des conquêtes de l’Amérique, de l’Afrique et de l’Océanie. Etrange modernité qui avance à reculons. Le crépuscule du XXe siècle ressemble davantage aux siècles barbares précédents qu’au futur rationnel décrit par tant de romans de science-fiction.

...

Si la troisième guerre mondiale a vu l’affrontement du capitalisme et du socialisme sur divers terrains et avec des degrés d’intensité variables, la quatrième se livre entre grands centres financiers, sur des théâtres mondiaux et avec une formidable et constante intensité.

...

La troisième guerre mondiale a montré les bienfaits de la « guerre totale » pour le vainqueur : le capitalisme. L’après-guerre laisse entrevoir un nouveau dispositif planétaire dont les principaux éléments conflictuels sont l’accroissement important des no man’s land (du fait de la débâcle de l’Est), le développement de quelques puissances (les Etats-Unis, l’Union européenne et le Japon), la crise économique mondiale et la nouvelle révolution informatique.

...

Les mégapoles remplacent-elles les nations ? Non, ou plutôt pas seulement. Elles leur attribuent de nouvelles fonctions, de nouvelles limites et de nouvelles perspectives. Des pays entiers deviennent des départements de la méga-entreprise néolibérale, qui produit ainsi, d’un côté, la destruction/dépeuplement, et, de l’autre, la reconstruction/réorganisation de régions et de nations.

...

L’Union européenne vit dans sa chair les effets de la quatrième guerre mondiale. La mondialisation a réussi à y effacer les frontières entre des Etats rivaux, ennemis depuis des siècles, et les a obligés à converger vers l’union politique. Des Etats-nations jusqu’à la fédération européenne, le chemin sera pavé de destructions et de ruines, à commencer par celles de la civilisation européenne.

...

Si les bombes nucléaires avaient un caractère dissuasif, comminatoire et coercitif lors de la troisième guerre mondiale, les hyperbombes financières, au cours de la quatrième, sont d’une autre nature. Elles servent à attaquer les territoires (Etats-nations) en détruisant les bases matérielles de leur souveraineté et en produisant leur dépeuplement qualitatif, l’exclusion de tous les inaptes à la nouvelle économie (par exemple, les indigènes). Mais, simultanément, les centres financiers opèrent une reconstruction des Etats-nations et les réorganisent selon la nouvelle logique : l’économique l’emporte sur le social.

...

Dans cette nouvelle guerre, la politique, en tant que moteur de l’Etat-nation, n’existe plus. Elle sert seulement à gérer l’économie, et les hommes politiques ne sont plus que des gestionnaires d’entreprise. Les nouveaux maîtres du monde n’ont pas besoin de gouverner directement. Les gouvernements nationaux se chargent d’administrer les affaires pour leur compte. Le nouvel ordre, c’est l’unification du monde en un unique marché. Les Etats ne sont que des entreprises avec des gérants en guise de gouvernements, et les nouvelles alliances régionales ressemblent davantage à une fusion commerciale qu’à une fédération politique. L’unification que produit le néolibéralisme est économique ; dans le gigantesque hypermarché planétaire ne circulent librement que les marchandises, pas les personnes.

....
Le néolibéralisme impose ainsi la destruction de nations et de groupes de nations pour les fondre dans un seul modèle. Il s’agit donc bien d’une guerre planétaire, la pire et la plus cruelle, que le néolibéralisme livre contre l’humanité.
...

L’apparente infaillibilité de la mondialisation se heurte à l’obstinée désobéissance de la réalité. Tandis que le néolibéralisme poursuit sa guerre, des groupes de protestataires, des noyaux de rebelles se forment à travers la planète. L’empire des financiers aux poches pleines affronte la rébellion des poches de résistance. Oui, des poches. De toutes tailles, de différentes couleurs, de formes variées. Leur seul point commun : une volonté de résistance au « nouvel ordre mondial » et au crime contre l’humanité que représente cette quatrième guerre.

...

le vieil Antoine a écrit en grosses lettres : « Si tu ne peux pas avoir, et la raison, et la force, choisis toujours la raison et abandonne à l’ennemi la force. Dans de nombreuses batailles, la force permet d’obtenir la victoire, mais une guerre ne se gagne que grâce à la raison. Le puissant ne pourra jamais tirer de la raison de sa force, tandis que nous pourrons toujours tirer force de notre raison. »


http://www.monde-diplomatique.fr/1997/08/MARCOS/8976
 

En janvier 2009 les nazis qui nous gouvernent massacraient les Gazaouis sous prétexte de guerre au terrorisme, le subcommandante reprenait la parole :


 

Of Sowing and Harvests



Maybe our thinking is very simple, and we're lacking the nuances and annotations that are always so necessary in analyses, but to the Zapatistas it looks like there's a professional army murdering a defenseless population.

 

Obrazek

Producteur de chaos médiatique

Subcomandante Insurgente Marcos

Mexico, January 4, 2009.


http://www.alternativenews.org/content/view/1531/104/



***

 

Dernière mise à jour : 27/07/2012

 

 

 

Komentáře

Přidat komentář

Přehled komentářů

Zatím nebyl vložen žádný komentář