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Le calvaire continue ?

7 mars 2011

 

Des milliers de gardes bravent l'interdiction de marcher dans Alger

Abdellah CHEBALLAH (AFP)

ALGER — Des milliers de gardes chargés de suppléer la gendarmerie algérienne dans les villages ont bravé lundi l'interdiction de manifester à Alger en forçant plusieurs cordons de police pour marcher jusqu'à l'Assemblée nationale en faveur d'une hausse de salaire.

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Février 2011

 

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Avril 2009

 

ObrazekYapa de fumée sans feu...c'était il y a une dizaine années, ma cheftaine de l'époque me rappela cette vérité éternelle...éternelle puisqu'elle ne veut strictement rien dire... yapa de fumée sans feu !

On parlait de l'Algérie, comme ça, entre bouffeurs de grenouilles, on a toujours un avis sur tout, alors pourquoi pas l'Algérie...

On parlait sans doute des moines de Tibhirine, ces pauvres pacifistes chrétiens plein de bons sentiments qu'une meute de fanatiques avait égorgés...on clamait que ce Front du Salut était avant tout Islamiste et donc nécessairement, en toute objectivité, terroriste et sanguinaire...puisque les Algériens refusent de le comprendre, il aura fallu les protéger d’eux-mêmes et de leur comportement électoral inconséquent et immature...la guerre civile, les massacres de femmes et d’enfants, les frères s’entre-tuant, toute cette horreur n’est qu’un moindre mal...les choses auraient été bien pire si le processus démocratique avait été respecté... yapa de fumée sans feu...

 

 

Dans le flash spécial ci-dessus datant 12 janvier 1992 ,  le présentateur de la télévision de l’époque énonce...en fin psychologue...les deux sentiments éprouvés par le peuple Algérien après le coup d'état interrompant brutalement les élections législatives. Le deuxième tour dans lequel le seul parti d'opposition au FLN était en passe de l'emporter n’aura jamais lieu, les leaders de l’opposition ont été jetés au cachot, les chars et les militaires quadrillent les rues de peur que les citoyens ne prennent les armes pour voler à la défense de la constitution...soulagement donc...accompagné d’un brin d’inquiétude tout de même...

 

Malgré les gros sabots de Radio Paris et les concepts de sa double pensée – coup d’état constitutionnel – l’analyse du professeur Bruno Etienne nous alerte sur ce complexe militaro-industriel faisant ou défaisant les gouvernements dans le seul but d’exercer son pouvoir et de restreindre autant que possible le bien être de ses esclaves. Le professeur Etienne ne fait en somme que rappeler l’avertissement du général président Eisenhower :

 

http://www.dedefensa.org/article-un_general-president_nous_parle_du_complexe_militaro-industriel_10_08_2005.html

 

Ah mais tout ce soi-disant complexe des conspirationnistes (décidément ils sont partout ;-) n’explique pas les égorgements des innocents...et le modus operandi est clairement identifiable...les islamistes fanatiques sont des égorgeurs...c’est ainsi qu’un bon judéo-chrétien les reconnait...vi vi vi....seulement :

 

Le 6 juillet 2008, Valerio Pellizzari publiait un témoignage qui mettait fin à 12 ans de mystère entourant l'assassinat des moines de Tibhirine:

"Les moines en Algérie tués par les militaires"

Après douze années un haut fonctionnaire occidental dévoile la vérité : « Un hélicoptère de l'armée algérienne mitrailla le bivouac où ils étaient retenus»

http://www.algeria-watch.de/fr/article/just/
moines/revelations_fonctionnaire.htm


L'article ne se contente pas de dénoncer la "bavure" des soldats algériens, il leur reproche leur implication directe dans l'organisation de cet enlèvement bidon qui a mal tourné.

Ce genre de révélations ne surprendra pas ceux qui ont déjà parcouru le site de l'ANP.org

Obrazek

http://www.anp.org/

 

Le Mouvement Algérien des Officiers Libres y dénoncent les opérations et les massacres organisés par certaines forces de l'Etat et attribués comme d'habitude aux Islamistes. Les officiers y accusaient également la Sécurité militaire d'avoir fait taire par les armes les voix les plus modérées du FIS et d'avoir été à l'origine des GIA de l’époque qu’aujourd’hui on appelle...mode oblige...al Qaeda Maghreb.

 

http://www.mecanopolis.org/?p=467

http://fides.ifrance.com/html/attent7.html

 

Mais en doutons que de nouvelles élections changeront la donne et exprimeront enfin la volonté souveraine des Citoyens...vivivi...

 

Algérie : Bouteflika se sacre président

 90,24 % des voix 74,11% de participation, Bouteflika réélu ! Tout est bidon excepté le fait que l’Algérie est maintenant gouvernée par un dictateur à l’africaine. Et des Algériens au bout du rouleau.

 

http://www.bakchich.info/Algerie-Bouteflika-se-sacre,07370.html

 

 

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Hommage à Kateb Yacine - Yacine et Tamazight...

Entretien de Tassadit Yacine (1987).

http://www.tamazgha.fr/Yacine-et-Tamazight,1042.html

 

Francalgérie: crimes et mensonges d'Etat - Lounis Aggoun et Jean-Baptiste Rivoire

http://www.dailymotion.com/video/x2arwl_france-algerie-crimes-et-mensonges_events

http://www.youtube.com/watch?v=OLnGtYMJkdc&hl=fr


Un exemple de Psy op : l'affaire Thévenot :

http://www.youtube.com/watch?v=NYyVPfH7Qkc&NR=1


L'Algérie vers la catastrophe :

Ghazi Hidouci explique la problématique socio-économique qui mène inexorablement le système politique (dirigeants algériens corrompus) à sa faillite:

http://www.youtube.com/watch?v=1EKvz9VzseQ&feature=related

http://www.youtube.com/watch?v=PIW5oiZfX5c&feature=related

 

Bref aperçu sur de vives flammes algériennes :

http://www.internetdown.org/chroniques/flammesalgeriennes.pdf


Quelques commentaires sur l'Algérie :

http://dndf.org/?p=3835


La chaine Alger Soleil - Abdel Soleimann

http://www.youtube.com/user/algersoleil


Les news et plus encore :

http://saidabiida.blog.fr/

http://www.algerienetwork.com/blog/

http://algerie-focus.com/

http://www.lequotidien-oran.com/

http://www.souss.com/ 

http://www.algeria-watch.org/francais.htm

http://www.amazighworld.org/

http://www.liberte-algerie.com/edit.php?id=113601

http://www.aps.dz/fr/welcome.asp

http://www.elkhabar.com/FrEn/?idc=51

http://www.elwatan.com/

http://www.jeune-independant.net/index.htm

http://www.elmoudjahid.com/accueil/index.php


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Les autistes qui nous gouvernent :

 

Panorama : ICI MIEUX QUE LA-BAS

Qui a dévoré la lune ?

Par Arezki Metref

arezkimetref@yahoo.fr

Lors de cette nuit sans lune, j'ai été réveillé par une question importune. Pendant que je me glissais langoureusement dans la soie d'un sommeil ailé, la peau du ventre bien tendue, un son métallique, comme celui qu'on utilise pour déformer les voix afin de les rendre incognito, est venu taper à la porte de ma quiète suffisance. Dans un spectre sonore de film d'horreur, répétition stroboscopique de l'écho de la dernière syllabe, cette voix faite de tous les rebuts de voix mécaniques me poursuivait de son amplitude.

Elle disait : «Réponds. Ré. Ponds. Ré. Ponds ! » J'avais l'impression d'entendre un préposé aux interrogatoires électriques sommé par ses chefs productivistes de m'arracher une réponse coûte que coûte. Je ré. Mais, c'est quoi la question déjà ? Eh bien ! Un écho maléfique était renvoyé et se multipliait indéfiniment. Rien de grave ? Grave de grave : «Réponds !!!! » C'est quoi la question ? A ma grande surprise, cette voix d'outre-raison soudain se posa, recouvra un rythme humain et articula soigneusement : «Tu te dis que tu es... C'est quoi? »

Excellente question pour troubler le sommeil d'un démocrate ! Je me suis dit, comme ça : attends, c'est un cauchemar ou quoi ? Tu as dû enfourner du kalbalouz jusqu'à réveiller le tortionnaire tapi dans ton subconscient. Ce n'est pas possible autrement ! En changeant ses horaires de travail, ton estomac a dû avoir du mal à démarrer. C'est Ramadhan, tu sais, c'est normal, enfin, c'est un peu normal que les cahots digestifs dus aux embouteillages conséquents euxmêmes à l'entrée de tout le monde en même temps stimulent et subliment ton activité intellectuelle, au tracé habituellement plat, et que, pour te tirer de ta torpeur, ton cerveau t'envoie ce signal plutôt qu'un QCM sur ces ingrédients secrets qui font la chorba frik plus chère que l'autre chorba.

Et si au moins, la voix du ventriloque allait jusqu'au bout. Tu es ? Je suis ? Eh bien, je suis démocrate. Scellé et non négociable ! Peu m'importe ce que la voix perfide met dans ce mot. Moi, je sais ce que j'y mets. C'est pourquoi je me suis surpris, le front emperlé de mauvaise sueur, celle de l'effroi, à citer Clemenceau qui disait quelque chose du genre : la démocratie, c'est «le pouvoir pour les poux de manger les lions». Caricatural, péjoratif, comme pas possible. Je ne réponds pas. La voix métallique a sérieusement commencé à s'énerver. Elle s'est emmêlée les questions, happée par une logorrhée interrogative : «Ce n'est pas ce que je te demande.» Et l'écho a fait ricocher : «ande. ande. ande.». Elle a poursuivi : «Réponds.» Et l'écho : «On. on. on.».

Puisqu'on y est, pourquoi ne pas poser la question. Démocrate, oui ! Mais ça veut dire quoi, dans ton entendement algérien ? Remonte un peu en arrière, à cette période d'incubation d'après 1988 à laquelle la charte sur la réconciliation m'interdit de me référer. On l'aura dit et écrit jusqu'à plus soif : pour sauver le régime ébranlé par la révolte à moitié commanditée d'octobre, le pouvoir de l'époque a lâché du lest en acceptant de promulguer la loi sur les formations politiques qui a conduit au pluralisme. On a appelé ce sauvetage «transition démocratique». Mais tout dans cette «transition démocratique» laissait conclure qu'il fallait davantage retenir le mot «transition » plutôt que «démocratie» car ce dernier signifie généralement une alternance des élites politiques conséquente à un changement de régime opéré par un jeu électoral dont les règles sont admises par tous.

Au lieu de cela, on a vu le même régime se survivre en concédant une ouverture limitée. Le paysage politique s'est élargi au profit des islamistes auxquels le président de l'époque avait remis en mains propres les dividendes de la révolte des jeunes. Mais, pour étroite qu'elle ait été, l'ouverture a permis aussi à des partis prônant une république sécularisée de se battre contre l'islamisme, cet enfant maudit du nationalisme algérien, qui est parfois le jouet et parfois le joueur, et, dans tous les cas, évoque Hate, ce loup de la mythologie germano-scandinave que la vieille géante Hrordvitur apprivoise et qui, à la fin des temps, force la lune à avancer et la dévore. C'est donc dans l'opposition à l'intégrisme que s'est formé le camp des démocrates. L'interruption des élections de 1991, que les démocrates — certains ont candidement joué le jeu électoral — ont soutenue posait déjà ce problème théorique de démocrates, qui devraient avoir le culte du suffrage universel, acquis à l'interruption d'un processus électoral.

Il s'agissait de ne pas laisser passer l'intégrisme ? En réalité, les «démocrates» sont des anti-intégristes, qui prônent une séparation du politique et du religieux sans forcément aller jusqu'aux conséquences ultimes de la démocratie, qui leur poserait d'autres questions. Mais nous ne choisissons pas toujours les débats qui nous sont posés. Nous ne choisissons que la façon de les éluder. Avec l'avènement de Bouteflika et l'imposition du «messianisme politique » comme lourde doctrine clientéliste irriguant tous les corps de l'Etat et corrompant par le double clic de la carotte et du bâton une partie de la société, la synthèse entre l'islamisme et le pouvoir conservateur, empêchée jusque-là par l'armée soutenue par les démocrates, se concrétise laissant apparaître au grand jour, à la faveur des choix économiques libéraux, que la violence qui a embrasé le pays ne relevait pas seulement de chocs idéologiques entre modernité et archaïsmes politiques. D'autres enjeux, économiques, et géostratégiques, s'y superposaient.

Occupés à enterrer les morts, panser les blessures, déchiffrer les opacités, on ne les a pas vus transformer le pays en satrapie, avec en fondements la personnalisation du pouvoir, les réseaux de clientèles concentriques, la paupérisation de larges couches de la population, une carte des fractures sociales qui ne correspond pas à la topographie politique. Le sort fait aux partis démocrates, explosés, implosés, mis hors jeu parfois pour avoir dîné avec le diable avec une fourchette ordinaire, culmine dans la banalisation de leur inefficacité, voire leur inutilité. Quand cette intoxication devient une opinion, on songe à cette maxime de Chamfort : «L'opinion est la reine du monde parce que la sottise est la reine des sots.»

Déclassés, inutiles, les démocrates ? C'est à la fois le vœu et le but de ce pouvoir qui — plus que tous ceux qui l'ont précédé — correspond au postulat général d'André Avramesco, en ce qu'il «ne peut tendre au partage, parce qu'il est pouvoir sur d'autres». Accepter ce bilan au motif que le containement exercé par le pouvoir pour réguler l'expression politique au profit des islamo-conservateurs triomphants est un symptôme de l'échec des démocrates, c'est renoncer à l'idée d'un changement accompagné de la culture démocratique.

Mais tout cela exige bien sûr de savoir ce que c'est qu'être démocrate dans ce grand silence. Il faut le dire dans un débat non pas seulement démocratique, mais de démocrates ! C'est à ce prix, en échangeant des idées et non pas des invectives assorties de ces «légitimités» censées donner raison à qui les brandit, que peuvent converger des analyses, s'esquisser des alternatives crédibles. Et c'est ainsi que l'on peut faire taire ces voix impromptues qui, au milieu de la nuit sevrée de cette lune mangée par le loup, viennent vous demander des lumières en interrompant un sommeil qui semble partagé par tout un pays.

Il n'y a aucun écueil à reprendre, à l'adresse des autistes qui nous gouvernent, ces propos de Manfred Max Nef, candidat écologiste à l'élection présidentielle du Chili en 1993 : «Sur la terre, nous sommes comme sur le Titanic, avec de la bonne nourriture, de la musique, de quoi boire et danser. » Puis, l'iceberg voguant dans la nuit noire.

 

A. M.

 

http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2006/10/01/article.php?sid=43895&cid=8

 

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Déjà le sang de mai ensemençait novembre

un film de René Vautier (extraits) - 1982:

 

 

 

 

 

 

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