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Des colonies bien tranquilles !

1. 1. 2009
Même si la fondation de la Cité internet semble redistribuer les cartes, une évidence s’impose à tout citoyen vivant à l'étranger: les inObrazekformations accessibles varient d'un pays à l'autre.

Pour camoufler son caractère néfaste et parasitaire, chaque gouvernement est contraint de dissimuler certaines réalités de l'état de son territoire.

Et plus les régions de l’Etat sont excentrées, aux marges de l’empire, plus la situation de domination et de violence est passée sous-silence. Dans ces colonies laisser exsangues, les élus ont abandonné les citoyens face à une insécurité majeure : celle de la lutte des classes.

Les citoyens francophones de la métropole ne pourront donc guère se renseigner sur ces multinationales vampires, suçant les matières premières des veines des contrées les plus périphériques de l'empire. Ils n'auront sans doute pas non plus l'occasion d'apprécier le mouvement de résistance à l'injustice coloniale:

 

vendredi 29 août 2008
 

GREVE GENERALE DU 25 AOUT 2008


Une forte mobilisation pour une revendication légitime

 

http://www.ustke.org/syndicat/

 

Afin de mieux escamoter le présent aux feux de l'actualité, Radio Paris fera profiter à l'occasion les métropolitains de petits rappels historiques. Vingt ans après, on évoque de nouveau la Nouvelle Calédonie et sa fameuse grotte d’Ouvéa.

 

Rue89 | 19/08/2008 | 12H23

Vingt ans après l’affaire de la grotte d’Ouvea qui fit vingt-cinq morts en Nouvelle-Calédonie, l’ancien Premier ministre avoue qu’il savait que les militaires français ont achevé des prisonniers kanaks « à coups de bottes ».

Sur dix-neuf cadavres décomptés le 5 mai 1988 autour de la grotte d’Ouvéa, douze ont une balle dans la tête. So it goes.

http://www.rue89.com/2008/08/19/nouvelle-caledonie-laveu-de-rocard-sur-laffaire

 

En 40 ans que de progrès accomplis. Entre 1947 et 1948, les forces de l’ordre colonial français avaient exterminé à l’époque 89 000 Malgaches. So it goes.

„Les historiens offrent aujourd’hui un nouveau regard sur l’insurrection de 1947. Il y a eu des insurgés dans l’Ouest Betsileo et dans le Menabe en 47-48. La répression policière a sévi ‘là où il ne s’est rien passé“

http://www.afrik.com/article8073.html

A l’époque du printemps d’Ouvéa, j’avais observé sur le chemin de l’école comment les murs de la ville fleurissaient de graffiti aux couleurs du FLNKS. Au collège j’apprenais que la décolonisation était une histoire douloureuse, certes, mais essentiellement passée!

Tout à coup une bande de Socialistes crépus s’amusaient à rappeler aux braves Républicains couleur de craie que :

 

Depuis 1986, la Nouvelle Calédonie est inscrite sur la liste des Nations Unies des pays qui doivent être décolonisés.

 

http://www.amnistia.net/news/articles/kanwamyt/kanwamyt.htm

 

De la CASE DE L’ONCLE TOM au DOM-TOM, comment ne pas apprécier le cynisme des sonorités imaginées par les poètes de l’administration et du contrôle politique?

Conscient de risquer de se voir reléguer au ban des nations, le gouvernement français a donc entamé des discussions et cherche avant tout à renouer le dialogue politique avec les citoyens calédoniens s'estimant exploités. Les prises de contact sont encourageantes, personne n’a encore été tué !

 

Obrazek

 
http://www.ustke.org/syndicat/2008/07/11/354-tdf-dialogue-social-absent

 

 

   

Abdellah Ouahhabi

 
12:18 | 27/ 11/ 2008

Réponse aux déclarations de Iouchtchenko sur l'URSS. J'ai suivi des études supérieures en Ukraine soviétique, à Kiev. J'ai suivi les cours du premier cycle de l'Institut polytechnique et aussi, simultanément pendant une année, ceux de l'institut de cinéma et de théâtre après avoir travaillé pendant une année au studio Dovjenko, situé en face de l'Institut Polytechnique. Ces six années m'ont permis de me pencher sur l'histoire de l'URSS et aussi de l'Ukraine.

Je précise tout cela pour qu'il soit clair que je ne me prononce pas sur l'histoire de ce pays sans connaissance. Déjà, à l'époque, je fus approché par les "nationalistes" séparatistes ukrainiens. Je n'ai pas choisi de les accompagner par ce que je suis originaire d'Algérie, une ancienne colonie et je sais en théorie et en pratique ce qu'est la d'mocratie occidentale. Actuellement, je suis un Français, membre d'une minorité ethnique. Et je continue à mesurer la distance entre la démocratie théorique, formelle et la dure réalité de "la démocratie française réelle", telle qu'appliquée aux citoyens d'origine proche ou lointaine arabe, ou du sud du Sahara ou encore d'Asie.

Oui, à l'époque déjà, dans les années 70, les "nationalistes" ukrainiens avaient pour seul ciment leur haine de la Russie et leur servilité sans aucun aucune critique de la politique impérialiste qui soumettait, affamait et assassinait en masse sous les bombes des millions de personnes en Asie (Vietnam ; Cambodge, Laos), en Afrique (après l'Afrique du Nord, l'Afrique du Sud, la Namibie, l'Angola, le Congo, le Biafra, etc.) et en Amérique Latine totalement quadrillée par les commandos de la mort formés, financés et encadrés par les USA.

Ils se référaient déjà à un héros mythique, Bender, et aux groupes qui avaient collaboré pendant la Seconde Guerre Mondiale avec les meutes fascistes. De la longue histoire commune de voisinage avec la Russie, un peuple slave comme eux, ils ne retenaient que les épisodes de conflits.

Ils se sentaient colonisés! Et moi, ancien "indigène" de la colonie française, je leur expliquais que Kiev avec son Opéra, sa salle de concert, ses instituts scientifiques comme l'Institut Paton ou l'Institut Polytechnique, ou encore l'Institut de l'aviation civile, tous pleins de jeunes ukrainiennes et de jeunes ukrainiens, que les Ukrainiens dans l'espace, que les usines de pointe dans les domaines civils et dans l'armement, y compris nucléaire, ce n'était pas le colonialisme du tout.

Si la France avait agi avec autant de respect avec l'identité des Algériens, si la France avait instruit et industrialisé l'Algérie, les habitants auraient certainement accepté de faire partie d'un même ensemble étatique égalitaire ! On recherche bien actuellement les voies d'un ensemble euro-méditerranéen?

Ces braves imbéciles de nationalistes ukrainiens, animés de leur seule haine irrationnelle, ne savaient pas ce qu'était vraiment le colonialisme et l'impérialisme. Ils ignoraient que ces deux régimes n'étaient pas destinés à développer les pays-gibiers, à y créer des infrastructures, à en instruire la population, à la payer selon la même grille salariale que dans leur métropole.

Qu'était donc l'Ukraine en Europe avant l'URSS? Les pauvres paysans ukrainiens se chaussaient en entourant leurs pieds dans des chiffons.

Que représentait-elle? Qui la connaissait ?

Indiscutablement, le pouvoir soviétique lui a apporté la dignité, l'égalité et aussi le bien-être et la puissance. La beauté du centre ville de Kiev, c'est grâce à l'URSS. La beauté des Ukrainiens et des Ukrainiennes, c'est un apport de l'URSS parce que seuls des gens en bonne santé, bien instruits et d'un niveau de vie honorable sont beaux par rapport à leurs contemporains dans le monde.

Qu'était l'Ukraine après l'URSS ? Un pays important en Europe et dans le monde mais moins qu'au temps de l'URSS.

Avec l'URSS, elle est devenue une puissance mondiale et elle a occupé un siège à l'ONU.

Aujourd'hui, le pouvoir de l'anti-russe enragé Iouchtchenko voudrait trouver tous les moyens de discréditer la Russie. Il trouve que c'est une bonne idée de le faire en critiquant en bloc le bolchévisme et son résultat, l'URSS. Cela marche d'autant mieux pour Iouchtchenko que la Russie actuelle refuse sagement de "jeter le bébé avec l'eau du bain" et que les Américains voudraient profiter du moment pour encercler la Russie et dominer le monde entier, y compris l'Ukraine.

Mais ces gens-là, soi-disant des nationalistes ukrainiens, rêvaient depuis toujours de devenir les esclaves de l'Oncle Sam et aujourd'hui encore, ils tentent de commercialiser auprès des USA leur haine anti-russe.

S'il y eut en période soviétique une Grande Famine, la responsabilité revient en premier à l'Occident qui avait posé autour de l'URSS une muraille de fer, à l'instigation des impérialistes britanniques. Le but était justement d'affamer les peuples soviétiques afin qu'ils se soulèvent. Même la vente de médicaments à l'URSS était interdite.

Iouchtchenko a-t-il oublié que 14 pays ont déclaré la guerre à la jeune république soviétique? Que les pays capitalistes ont continué à alimenter en armes la guerre civile au détriment de la population civile russe et ukrainienne?

Nous avons connu une situation identique lors de la Révolution française. Comment sommes-nous sortis, nous Français, d'une telle passe? En répondant par la Terreur! Et chez nous aussi, il y eut la faim dans les campagnes.

Alors si le régime soviétique naissant a réquisitionné vigoureusement les vivres dans les campagnes russes, ukrainiennes, tadjikes, etc. Cela ne visait pas à sanctionner un peuple en particulier, mais à survivre, à construire un avenir d'égal à égal, aux côtés des nations les plus développées du monde.

L'URSS et tous ses peuples sont devenus une superpuissance écoutée et respectée.

Iouchtchenko voudrait faire de Staline un prétexte pour diaboliser l'URSS dans son ensemble. Certes, Staline a commis des crimes, en premier lieu contre ses camarades dirigeants. Oui, le régime stalinien a commis des crimes contre des nationalités entières, comme le peuple Tatar spolié de son berceau national et déplacé, comme le furent ailleurs les Palestiniens. Et d'ailleurs, il s'est écarté de la théorie marxiste en validant la création d'Israël.

L'Ukraine a profité du déplacement des Tatars en récupérant la Crimée. Si le pouvoir ukrainien veut critiquer l'URSS et le bolchévisme et être conséquent avec lui-même, il devrait resituer la Crimée à ses habitants originaux, les Tatars, ou du moins à la Russie.

La sévérité du régime soviétique envers tous ses citoyens doit être jugée dans son contexte historique et sur l'impossibilité de construire par d'autres voies et en un temps historique très court un état capable de se défendre face à des Etats agresseurs, impérialistes très industrialisés.

Je ne vois rien de négatif dans l'URSS de ce que lui reproche un mendiant, un homme qui n'a aucune dignité nationale face à l'Occident comme Monsieur Iouchtchenko. Il cherche à se donner de l'importance en aiguisant, voire en créant des problèmes entre nous Français, entre les pays de l'UE et les Russes. Son rôle dans le conflit du Caucase illustre cela. Et il veut en prendre prétexte pour mendier des subventions et des crédits.

Pourquoi se montrer si excessivement nationaliste contre l'URSS pour demander à accueillir les troupes US sur son sol, pour souhaiter devenir un satellite US de l'OTAN? Où est l'intérêt de l'Ukraine ici?

Je vois les faiblesses de l'URSS en ce qu'elle n'a pas su équilibrer les dépenses militaires et les dépenses civiles. Elle n'a pas su fixer de manière adéquate le niveau de vie de ses élites. Elle n'a pas su adapter son organisation politique et le niveau des libertés individuelles au niveau de vie et d'instruction de la population.

Mais considérer que l'URSS a voulu anéantir le peuple ukrainien, c'est de la diffamation, même vu d'ici, en France, pays capitaliste ancien ennemi du régime soviétique. Monsieur Iouchtchenko est le chantre d'une haine injustifiée et d'un autre temps.

J'ai vécu une année à Moscou et six ans à Kiev. J'en ai gardé une grande sympathie pour les peuples russe et ukrainien et je ne doute pas qu'ils retrouveront leurs liens fraternels traditionnels parce que sont tous deux des peuples slaves, ayant les mêmes fondations culturelles et mythologiques. Comme la France et l'Allemagne.


http://fr.rian.ru/letters/20081127/118566109.html
 

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