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Galilée était membre d´une secte animiste...

11. 8. 2016

04/2013 : Gérald Bronner : Le poison du doute !

10/2008 : Marc Dominicy : Causalité et tartuferie à l'Université  libre de Bruxelles « Les sources cognitives de la théorie du complot. La causalité et les "faits". » !

 

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04/2013

Descartes comme Galilée ont laissé leur nom dans l'histoire contemporaine en tant que fondateurs d'une rationalité qui allait mettre fin à l'obscurantisme féodal et à la tyrannie des sophistes.

Le premier a donné une forme plus mathématique à cette méthode scientifique qui émergeait, alors que le second, plus physicien, l’ancrait définitivement dans la démarche expérimentale.

Se référer à l’un ou l’autre de ces auteurs, revient à rendre hommage à leur esprit scientifique, et donc, à leur esprit de résistance et d’insoumission à l’autorité des inepties académiques. Faute d’argument, on fit deux procès au Toscan, le Français dut fuir aux Pays-Bas.

Aujourd’hui, les crapules de Radio Paris traitent Descartes d’empoisonneur et refusent systématiquement d’évoquer les problèmes de « chute des graves » et de causalité classique quand ils abordent l’événement du 9/11.

 

 
http://www.agoravox.tv/actualites/societe/article/theories-du-complot-pourquoi-un-38611

Alors, pour compléter les commentaires des Citoyens d’Agoravox, je me permettrait juste de rappeler que le plus sur « le fil d’Ariane »,  par temps d’intense obscurantisme, est la pleine conscience que l’Académie (et ses chaires de droit canonique) reste le plus féroce des obstacles au développement scientifique et à un accès à plus de vérité. Elle ressent intensément qu’elle sera la première victime de la subversion que porte en soi toute vérité…toujours bonne à découvrir…

 

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10/2008

Marc Dominicy, intervenant en octobre 2008 dans le cadre d'un séminaire organisé à l'Université Libre de Bruxelles, présente dans une interview vidéo le résumé d'un exposé se proposant d’expliquer la popularité des « théories du complot » et intitulé « Les sources cognitives de la théorie du complot. La causalité et les "faits". »

Cette "explication" aborde trois aspects...

A- le plaisir cognitif que procure le recours aux théories du complot

B- les problèmes de conception de la causalité que ces théories impliquent

C- « l'inscrutabilité de la référence aux événements »

...avant de conclure sur le problème de "l'intentionnalité" en politique.

J’essaie dans ce post de résumer la vidéo (qui n'est "malheureusement" plus disponible  d'où l'intérêt de la "trace" écrite de ce résumé) et d’en faire la "critique" avant de proposer une "conclusion" :

http://video.google.fr/videoplay?docid=-2236019787454687334#
 

A - Les théories du complot se construisent en trois phases:

 

1- Une critique de l'explication communément avancée. Il faut distinguer épistémologiquement la cause (l'explication) de l'effet (le phénomène observé qu'on cherche à expliquer), différentes hypothèses sont mises en jeu (pluralisme épistémologique) pour expliquer une réalité unique (unicité ontologique).

2- Une confusion entre le pluralisme épistémologique et  l'unicité ontologique (il y a d'autres mondes, d'autres univers, réalités...) pour revendiquer une autre hypothèse possible.

3- Une ontologisation de l'explication présentée par le complotiste comme une réalité unique.

 

(Cette évolution du point 1- la critique socratique qui dénonce les faux savoirs au 3- absolutisme ontologique, correspond historiquement à l'évolution de la pensée de Socrate à l’absolutisme platonicien.)

 

Ce passage de l'un à l'autre, du domaine de l'absolu ontologique à l'absolu épistémologique représente l'attrait cognitif de la théorie du complot.

 

Cette activité cognitive est plus gaie que l’élaboration des théories scientifiques.

 

En effet, si le scientifique embrasse effectivement lui aussi le champ ontologique et épistémologique dans un même mouvement, il ne peut les confondre ou les assimiler car il garde la conscience douloureuse de la difficulté de trouver l'explication des phénomènes.

 

D’autre part, la découverte scientifique ne s'accompagne d'aucun caractère de brutalité. La pomme de Newton...l'Euréka...ne sont que des éléments typiques du discours utilisé en vulgarisation scientifique. On retrouve cet attrait pour la narration, dans la théâtralisation des théories du complot qui mettent en scène la découverte et la rigueur et la cohérence logique de leur discours.


Les processus cognitifs d’élaboration et de découverte d’une théorie du complot sont donc en tous points semblables à ceux mis en oeuvre pour une théorie scientifique, à ceci près que les premiers possèderaient un caractère subit et qu'ils procureraient plus de plaisir que la lente maturation des théories scientifiques.

Pour Marc Dominicy la recherche scientifique serait triste et douloureuse. Un bon D.R.H. lui suggérerait vigoureusement de changer de métier et de trouver une activité professionnelle plus épanouissante...En réalité Monsieur Dominicy confond tristesse et douleur avec la patience requise par la lente accumulation des résultats et des questionnements.

Le phénomène universellement connu de l’Euréka d'Archimède constitue un contre exemple symptomatique que Marc Dominicy se garde bien de développer et rejette même, entre deux grognements, dans le complot ourdi par les auteurs de vulgarisation scientifique théâtralisant leur narration.

En fait, depuis les travaux de Karl Bühler, cette émotion, éprouvée lors de la compréhension subite des lois régissant l'univers, est communément appelée le Aha-Erlebnis.

Ce phénomène s’observe autant chez l’enfant découvrant le monde que chez le scientifique mettant à jour de nouvelles lois. Il peut engendrer une légère douleur comme une sensation d’électrisation, une hyperactivité musculaire, des cris de joie, des sifflotements de satisfaction…une sensation d’euphorie générale.

Le Citoyen pourra consulter à tout moment un des innombrables témoignages disponibles sur le Net.

La recherche : "joy of discovery" + "science" donne 688 000 résultats sur Google.

 

B – Marc Dominicy, reprenant une analyse de Karl Popper, effectue la distinction entre l’événement (la réalité) et le fait (la réalité perçue). Les théories du complot reconstruisent des faits à partir de non événement. Par exemple deux événements temporellement rapprochés sont présentés de façon à susciter un appel à une relation causale.

 

Les « adeptes » des théories du complot et les gens qui ne font pas partie de la secte (si je comprends bien le vocabulaire insultant employé) pourraient s'accorder sur la description des évènements. En revanche les deux groupes divergeront sur la valeur causale qu'il faudrait ou pas accorder à des coïncidences et des hasards. Cette relation devient un nouveau fait exclusif à la théorie du complot.

 

Pour « l'adepte », puisque le phénomène est riche, la cause doit l'être aussi (le pauvre Descartes aurait-il également rejoint les rangs de la secte des « adeptes » ?) La richesse de la cause réside dans l’intentionnalité que le complotiste peut lui prêter (il fait donc partie d’une secte animiste.) Cette tendance, à accorder à la cause un trop plein de richesse, est une conséquence de notre intuition de l'intentionnalité qui nous pousse à considérer un phénomène riche et complexe comme le résultat d'une intentionnalité, alors qu'il peut résulter de chaînes causales mécaniques et indépendantes qui interagissent aveuglément (l'évolution chez Darwin par exemple.)

 

Dans cette seconde partie, Marc Dominicy fait aussi référence à l’événement complexe du 9/11 pour illustrer le processus cognitif qui rajoute une structure causale à la structure temporelle reliant deux événements distincts. De l’exemple présenté :

1- une réunion supposée du FBI qui se serait tenue deux jours avant le 11 septembre 2001,

les complotistes tireraient la conclusion que :

2- le FBI est impliqué dans l’organisation du 9/11 (thèse de l'inside job).


En choisissant un énoncé bien trop imprécis pour déterminer son référent, pour savoir si cette réunion est réelle ou imaginaire, Marc Dominicy réussit surtout le tour de force de passer sous silence la pierre d’achoppement sur laquelle se concentre la polémique :

1 - l’impact de 2 mobiles,

est-il la cause de

2- l’effondrement de 3 tours  ?

Même si aucun consensus n'est établi en ce qui concerne la description de l'événement 1 et la nature des mobiles, la description de l’événement 2 et la première loi du mouvement formulée par Galilée suffisent à démontrer qu'il est impossible d'établir un lien de causalité entre les événements 1 et 2.

D’après cette loi de l’inertie, puisque les étages inférieurs auraient du opposer une résistance, il est donc impossible que les étages supérieurs des tours aient atteint la surface du sol à la vitesse des corps en chute libre sans l'utilisation d'une technique spéciale.

Or, le rapport de la commission d'enquête annonce clairement que :

- At 9:58:59, the South Tower collapsed in ten seconds

La vitesse d'effondrement de la tour nord n'est pas précisée, mais elle est du même ordre de grandeur. 

L’événement 1 ne peut à lui seul expliquer l’effondrement des tours et en aucun cas, il ne peut rendre compte de sa vitesse et expliquer le fait que les étages inférieurs n'aient opposé aucune résistance.

On peut faire une observation similaire à propos de la troisième tour, le WTC7 qu'aucun avion n'a jamais percuté.

Une explication de cette absence de résistance impliquant l'usage d'explosifs a très tôt été largement répandue sur le Net par des agents provocateurs comme Alex Jones, le Tyrannosaure du Texas. Plus tard une équipe internationale d'universitaires menée par Dr. Steven Jones a publié les mêmes conclusions explosives dans un article d'une revue académique à comité de lecture. Marc Dominicy semble avoir oublié de mentionner cette explication, ne fût-ce que pour remarquer qu'elle n'est probablement qu'une manipulation.

Faisant référence aux travaux de Nicolas Tesla, qu'on évoquait déjà sur les pages de rumorsmillnews.com dès 2002, d'autres techniques plus sophistiquées, sont également envisagées comme très plausibles. Ces descriptions de l'événement se dispensent du "collapse" de la version officielle pour y substituer une "pulvérisation."

 

En refusant d’intégrer dans son discours les faits sur lesquels se porte la polémique, Marc Dominicy reproduit le comportement classique de ces inquisiteurs refusant d’observer les satellites de Jupiter.

En imaginant une relation causale entre les événements 1 et 2 au lieu d’admettre une simple coïncidence temporelle, Marc Dominicy contredit sans sourciller les lois de la physique et démontre qu’il est un adepte d’une secte animiste prétendant qu’un dénommé ben Laden fait régner la terreur à travers le monde depuis son bunker opérationnel enfoui au cœur de montagnes afghanes.

L’aspect romanesque et feuilletonesque de cette « grossièreté intellectuelle »  n’échappera pas au Citoyen familier des Moriarty, Lex Luthor et autres Fantômas…

 

C – « L'inscrutabilité de la référence des faits » : par exemple la divination qui associe  faussement le vol bas des oiseaux et la mort du roi (alors qu'il faudrait par l'observation du vol des oiseaux, annoncer la pluie).

 

J’avoue que cette partie et cette nouvelle notion me restent à peu près incompréhensibles malgré les brillantes explications de Marc Dominicy. Je me contenterai de remarquer que l’exemple utilisé :

« les U.S. ont provoqué la crise financière pour appauvrir les pays du tiers-monde »,

n’est pas une théorie très répandue.


La recherche de l’énoncé :

"america intentionally provoked financial crisis"

donne 4 résultats sur google.


Cette théorie se contente en fait de définir le moteur de l’évolution historique comme une lutte entre les nations. La théorie de la lutte mondiale (trans-nationale) des classes est aujourd’hui bien plus largement admise. Cette hypothèse non-marxiste décrit une société divisée en trois classes (et pas deux). Cette troisième classe composée des banquiers internationaux et de la noblesse mondiale (qui complote, c'est-à-dire qui ne communique pas aux classes antagonistes la stratégie adoptée afin de remporter la victoire dans cette lutte sans merci pour le pouvoir) est communément désignée par le raccourci de "Banksters".


Une recherche de ''Banksters'' donne un résultat de 404 000 réponses,


Les recherches des titres de quatre travaux présentant la réalité politique et historique de cette troisième classe donnent les résultats suivants :

 – "money as debt"–  8 590 000 réponses,

- "zeitgeist the movie"-  1 270 000

- "the money masters" – 588 000

-"the monopoly men" - 56 600 .

Encore une fois, dans une démarche toujours fidèle aux techniques de Bellarmine, Marc Dominicy prend soin de ne pas évoquer les « faits » sur lesquels se portent les critiques complotistes.

 

L’interview se termine par une question très pertinente : si on admet leur attrait cognitif, les théories du complot devraient exister partout et tout le temps, ou, au contraire, y a-t-il des causes historiques spécifiques à leur apparition ?

 

Marc Dominicy ne croit pas que les théories du complot aient toujours existé car elles devaient s’opposer à certains barrages. Il dénombre au moins trois paradigmes de pensée faisant obstacle à leur émergence. Marc Dominicy revient à l’exemple de la morale antique après avoir évoqué la théologie politique du christianisme pour lequel Dieu est le seul responsable de tous les événements et le machiavélisme, qui, utilisant une explication des chaînes causales  indépendantes pour expliquer des phénomènes riches, se dispense donc de l'intentionalité du  complot.

 

A l’époque antique, on trouve une continuité entre la morale publique et la morale privée. Les Anciens n'auraient jamais imaginé qu’on puisse comploter car personne n’aurait osé décider en privé de l’évolution d'affaires intéressant la sphère de la vie publique. Ainsi on constate chez les historiens antiques (Tite-Live) des incapacités à expliquer certains événements de l'histoire (l'avènement d'Auguste) car ils ne recourent justement pas à ces théories - qui restent des «grossièretés intellectuelles» ne pouvant apparaître qu'à la fin du 18ème siècle.

 

Marc Dominicy explique donc, sauf à considérer que Jules César soit mort dans un accident de la route, que certains événements (l'avènement d'Auguste) restent incompréhensibles aux historiens (Tite-Live) qui refusent de recourir à certaines explications impliquant l'existence d'un complot (l'assassinat de Jules et la chute de la République) !

 

Conclusion :

 

Rhétorique incompréhensible, recours à l’insulte et au dénigrement ad hominem, incohérence dans l’usage d’exemples venant contredire son propos, critique de "théories" que personne ne défend, refus d’observer les événements dont la description causale provoque la polémique...

...tous les éléments du discours de Marc Dominicy démontrent, non seulement l'insondable vacuité, mais aussi le caractère profondément dogmatique et inquisiteur de son exposé et, par contre coup, constituent une brillante confirmation de la validité de « certaines » théories du complot.

Car le terme « théories du complot » au pluriel et sans autres précisions pourrait bien passer pour un énoncé sans aucun référent, un verbiage creux ne correspondant à aucune réalité et relevant du plus grossier des amalgames.

Du point de vue cognitif, il y a en fait une adhésion particulière à un complot particulier. Certains peuvent croire en l’existence d'une conspiration pour expliquer l’assassinat de JFK ou l’incendie du Reichstag sans adhérer pour autant au complot du Moon Landing Hoax ou du 9/11. A cet égard, Alex Jones, provocateur de l'opposition contrôlée du combat à dénoncer les complots du pouvoir et ses mensonges, refuse l'idée que les gouvernements nous cacheraient l'existence d'OVNI qu'ils savent bien réels et prend également bien soin de ne jamais émettre le moindre soupçon concernant l'Holohoax.

L’exposé de Marc Dominicy évoque cependant un thème de philosophie politique fondamental qui pourrait donner un sens à l’énoncé « les théories du complot. » Il s’agit en fait de décider de l’intentionalité des événements politiques. Relèvent-ils de chaînes causales indépendantes ? Et en admettant que ces chaînes causales puissent décrire les formes de l’événement, sont-elles en mesure d’en expliquer la nécessaire apparition ?


En son temps, Franklin D. Roosevelt avait-il déjà apporté un élément de réponse...

« In politics, nothing happens ‘by accident.’ If it happened, you can bet it was ‘planned’ that way.»

 

  

... ?

 


 

Did FDR Know in Advance or Provoke the Attack on Pearl Harbor?


Ajoutée le 20 juil. 2015 -  The Film Archives

 

Did FDR Provoke Pearl Harbor?

 
by , December 07, 2011

On Dec. 8, 1941, Franklin Roosevelt took the rostrum before a joint session of Congress to ask for a declaration of war on Japan.

A day earlier, at dawn, carrier-based Japanese aircraft had launched a sneak attack devastating the U.S. battle fleet at Pearl Harbor.

Said ex-President Herbert Hoover, Republican statesman of the day, “We have only one job to do now, and that is to defeat Japan.”

But to friends, “the Chief” sent another message: “You and I know that this continuous putting pins in rattlesnakes finally got this country bit.”

Today, 70 years after Pearl Harbor, a remarkable secret history, written from 1943 to 1963, has come to light. It is Hoover’s explanation of what happened before, during and after the world war that may prove yet the death knell of the West.

Edited by historian George Nash, Freedom Betrayed: Herbert Hoover’s History of the Second World War and Its Aftermath is a searing indictment of FDR and the men around him as politicians who lied prodigiously about their desire to keep America out of war, even as they took one deliberate step after another to take us into war.

Yet the book is no polemic. The 50-page run-up to the war in the Pacific uses memoirs and documents from all sides to prove Hoover’s indictment. And perhaps the best way to show the power of this book is the way Hoover does it — chronologically, painstakingly, week by week.

Consider Japan’s situation in the summer of 1941. Bogged down in a four-year war in China she could neither win nor end, having moved into French Indochina, Japan saw herself as near the end of her tether.

Inside the government was a powerful faction led by Prime Minister Prince Fumimaro Konoye that desperately did not want a war with the United States.

The “pro-Anglo-Saxon” camp included the navy, whose officers had fought alongside the U.S. and Royal navies in World War I, while the war party was centered on the army, Gen. Hideki Tojo and Foreign Minister Yosuke Matsuoka, a bitter anti-American.

On July 18, 1941, Konoye ousted Matsuoka, replacing him with the “pro-Anglo-Saxon” Adm. Teijiro Toyoda.

The U.S. response: On July 25, we froze all Japanese assets in the United States, ending all exports and imports, and denying Japan the oil upon which the nation and empire depended.

Stunned, Konoye still pursued his peace policy by winning secret support from the navy and army to meet FDR on the U.S. side of the Pacific to hear and respond to U.S. demands.

U.S. Ambassador Joseph Grew implored Washington not to ignore Konoye’s offer, that the prince had convinced him an agreement could be reached on Japanese withdrawal from Indochina and South and Central China. Out of fear of Mao’s armies and Stalin’s Russia, Tokyo wanted to hold a buffer in North China.

On Aug. 28, Japan’s ambassador in Washington presented FDR a personal letter from Konoye imploring him to meet.

Tokyo begged us to keep Konoye’s offer secret, as the revelation of a Japanese prime minister’s offering to cross the Pacific to talk to an American president could imperil his government.

On Sept. 3, the Konoye letter was leaked to the Herald-Tribune.

On Sept. 6, Konoye met again at a three-hour dinner with Grew to tell him Japan now agreed with the four principles the Americans were demanding as the basis for peace. No response.

On Sept. 29, Grew sent what Hoover describes as a “prayer” to the president not to let this chance for peace pass by.

On Sept. 30, Grew wrote Washington, “Konoye’s warship is ready waiting to take him to Honolulu, Alaska, or anyplace designated by the president.”

No response. On Oct. 16, Konoye’s cabinet fell.

In November, the U.S. intercepted two new offers from Tokyo: a Plan A for an end to the China war and occupation of Indochina and, if that were rejected, a Plan B, a modus vivendi where neither side would make any new move. When presented, these, too, were rejected out of hand.

At a Nov. 25 meeting of FDR’s war council, Secretary of War Henry Stimson’s notes speak of the prevailing consensus: “The question was how we should maneuver them [the Japanese] into … firing the first shot without allowing too much danger to ourselves.”

“We can wipe the Japanese off the map in three months,” wrote Navy Secretary Frank Knox.

As Grew had predicted, Japan, a “hara-kiri nation,” proved more likely to fling herself into national suicide for honor than to allow herself to be humiliated

Out of the war that arose from the refusal to meet Prince Konoye came scores of thousands of U.S. dead, Hiroshima, Nagasaki, the fall of China to Mao Zedong, U.S. wars in Korea and Vietnam, and the rise of a new arrogant China that shows little respect for the great superpower of yesterday.

If you would know the history that made our world, spend a week with Mr. Hoover’s book.

 

COPYRIGHT 2011 CREATORS.COM

 

http://original.antiwar.com/buchanan/2011/12/06/did-fdr-provoke-pearl-harbor/

 

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Première mise en ligne :10/2008 -

Dernière mise à jour : 10/11/2019

 

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