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LES RACINES CATHOLIQUES DU NWO

L’esprit et le sens commun ne se laissent guère facilement convaincre par les utopies idéalistes, qui tout au long de l’histoire, ont prouvé tant et plus leur caractère nuisible autant pour l’individu en particulier que pour les sociétés en général.

Pourtant, depuis l’anti-République platonicienne, les experts de tous poils, dans une véritable psalmodie, répètent envers et contre tout que l’intuition de la paix universelle est réservée à une élite, dont la mission est de l’imposer à tous les profanes aveuglés par leurs intérêts personnels.

Depuis les années de la dernière « crise économique », l’utopie européaniste a encore démontré, d’une façon brillante et indiscutable, que le déterminisme philosophique des illuminés qui nous gouvernent, présente en fin de compte tous les aspects du syndrome du larbin fasciné par le pouvoir auquel il se soumet.

Si au regard de l’histoire, la critique de l’utopie politique universelle constitue en soi une banalité, il est en revanche toujours cocasse d’observer le critique sombrer à son tour dans l’esprit partisan qu’il prétend dénoncer.

Pour s’opposer à une universalité illusoire, le critique se pare d’une toute nouvelle universalité…la vraiment vraie pour cette fois-ci…c’est promis.

Et si par malheur, certains en venaient à refuser cette réconciliante et virile universalité redéfinie, ces démons ne feraient que prouver leur affreux caractère satanique, du moins leur indécrottable esprit partisan…trop germain ou anglo-saxon, trop juif ou protestant…

…et qu’un pape d’aujourd’hui en appelle lui aussi à l’établissement d’un Nouvel Ordre Mondial ne montrerait que l’Eglise serait devenue l’anti-Christ depuis Vatican II…

Pour réussir ce tour de passe-pase rhétorique, il faudra au critique oublier l’histoire de sa propre chapelle et prétendre de façon éhontée que l’esprit catholique serait étranger au projet du NWO.

Autour des années 1515, aux racines de l’histoire du NWO comme projet de destruction des Etats-Nations, on trouve effectivement l’esprit catholique et sa très sainte universalité :

« Gattinara contribue alors à changer la conception de l'empire qu'a Charles Quint. Il passe des racines dynastiques ancrées en Bourgogne et d'une théorie politique séculaire dominante à l'époque en Espagne à une représentation chrétienne et humaniste de l'Empire. Ses idées d'une monarchie universelle se retrouvent alors à l'opposé des théories des États-Nations qui font alors leur apparition.

Dans sa fonction de chancelier, Gattinara pousse Charles Quint à construire un empire dynastique ayant pour but une domination sur le monde (Dominium Mundi). Gattinara se fait le représentant d'un impérialisme chrétien basé sur une chrétienté unie ayant pour but d'amener les Protestants, les Turcs et ceux qui ne croient pas à rejoindre le nouveau monde de l'Église catholique romaine. »

http://fr.wikipedia.org/wiki/Mercurino_Gattinara